J’étudie présentement à la Maîtrise en Sciences Dentaires de l’Université McGill au Canada. Je suis dentiste à l’origine, ayant obtenu un Baccalauréat en Chirurgie Buccale et Dentaire en Égypte. Mon projet de recherche porte principalement sur le virus du papillome humain (VPH). Nous savons que le VPH peut causer le cancer du col de l’utérus, mais il est également responsable de 70 % des cancers oropharyngés (arrière de la gorge, comprenant la base de la langue et les amygdales) aux États-Unis et on prévoit une augmentation de ces taux.

On estime qu’en 2022, 7 500 Canadiens ont reçu un diagnostic de cancer de la tête et du cou et que 2 100 Canadiens en sont morts. Le VPH demeure donc une infection grave et mortelle qui doit retenir notre attention afin que les gens y soient davantage sensibilisés. Je travaille à la réalisation d’une base pour la recherche et le développement de nouvelles cibles pour le diagnostic et le traitement des patients atteints d’un cancer positif à la tête et au cou associé au virus du papillome humain.

Le manque de sensibilisation est un défi mondial, et mon objectif est de contribuer à la sensibilisation au VPH par le biais de l’Action Globale contre le VPH. En tant que professionnel de la santé, je peux aider en encourageant les gens à prendre des mesures préventives : se soumettre à des dépistages, des tests et des bilans de santé, se faire vacciner contre le VPH. C’est ainsi que l’on pourra mettre en place un système de santé bien structuré permettant une connaissance étendue et une plus grande utilisation du vaccin contre le VPH.