Le cancer du col de l’utérus est le cancer le plus évitable à l’heure actuelle. La schistosomiase génitale féminine (SGF) peut ressembler à un pré cancer du col de l’utérus. Cela complique un diagnostic précis du cancer du col de l’utérus et laisse les femmes avec une schistosomiase génitale mal soignée.
En réponse à ces défis, nous avons lancé le projet INTEGRATION – Introducing Novel Tools to Enhance Gynaecological Research and Treatment (Introduction de Nouveaux Outils pour Améliorer la Recherche et le Traitement Gynécologique). Cela afin de réduire la vulnérabilité des femmes d’Afrique subsaharienne à ces maladies et de prévenir les conséquences potentielles et durables qu’elles subissent.
Suivant les quatre objectifs stratégiques de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sont, 1) l’élimination du VIH, 2) l’élimination du cancer du col de l’utérus, 3) l’élimination du Schistosomiase génitale féminine (SGF) et 4) le traitement des helminthes transmis par le sol (STH), le projet INTÉGRATION étudiera avant tout l’utilisation d’un outil d’évaluation visuelle automatisée (EVA). Cela permettra l’évaluation d’images par des experts comme référence de choix, et servira également pour explorer la capacité des professionnels de la santé à différencier le SGF du cancer du col de l’utérus. En outre, ce projet introduit un nouveau dépistage du cancer du col de l’utérus grâce à l’auto-prélèvement du VPH, qui est un outil de prévention primaire beaucoup plus précis pour le dépistage du cancer du col de l’utérus. Cette nouvelle méthode permettra aux femmes de prendre en charge leur propre santé gynécologique.
Ce projet de recherche s’intéresse à ces quatre espaces pathologiques et nous aidera à comprendre l’interaction possible entre le VPH, le VIH, le SGF et la STH. Plus que tout, cette approche intégrative de la santé des femmes augmentera la valeur du système de soins de santé et des femmes elles-mêmes.
Ce projet est rendu possible grâce à un partenariat avec le ministère de la Santé d’Eswatini, en particulier l’unité nationale de lutte contre le cancer et l’unité nationale de lutte contre la malaria. Cette collaboration inclut également le National Cancer Institute (NCI) des États-Unis, la BRIGHT Academy d’Afrique du Sud, l’Université Nazaréenne de l’Afrique du Sud, en Eswatini, l’Université du Kwazulu-Natal en Afrique du Sud, l’Université d’Oslo de Norvège et l’Université McGill du Canada.