Le VPH et les cancers

99,7 % des cancers du col de l’utérus sont causés par le VPH [1]. Il existe 13 types du VPH
qui posent un risque plus élevé de causer un cancer du col de l’utérus [2]. WParmi ceux-ci, les
types 16 et 18 sont des plus fréquents et causent plus de 70 % des cancers du col de
l’utérus [3]. 40 % à 80 % des cancers anogénitaux (l’anus, la vulve, le vagin et le pénis),
ainsi que 47 % à 70 % des cancers oropharyngés (la tête, le cou, la gorge et la langue)
sont causés par le VPH. Les cancers de la bouche et des voies respiratoires peuvent
prendre plusieurs années avant d’apparaître, souvent causés par le VPH qui sommeillait,
à la suite d’une relation sexuelle orale non protégée.. [4]

Comment se contracte le VPH

Quiconque ayant été actif sexuellement porte le risque d’avoir contracté le VPH. Il est possible d’entrer en contact avec le virus à travers un contact peau à peau en dessous de la taille, que ce soit avec les doigts, la bouche ou une autre partie du corps, et ce, même sans pénétration. Les condoms protègent bien contre les ITSS ou contre une grossesse non désirée. Cependant, même s’ils peuvent aussi protéger contre le VPH, la protection n’est pas infaillible, car d’autres contacts peau à peau peuvent se produire et ne sont pas protégés.


Quiconque ayant été actif sexuellement porte le risque d’avoir contracté le VPH. Le VPH est principalement transmis par des contacts peau à peau y compris les contacts d’organes génitaux, les relations sexuelles anales et orales. À partir du moment où quelqu’un est exposé au virus, le temps qu’il prendra avant de se développer peut varier : il peut même rester endormi pour quelques années ou décennies. Il est souvent difficile de déterminer quand et de qui le virus a été contracté.

Les VPH à risque élevé sont très communs et la personne infectée présentera peu ou aucun symptôme ; il est alors difficile de déterminer si la personne est infectée. Il n’y a pas de traitement pour les types de VPH à risque élevé, car le système immunitaire du corps humain peut combattre l’infection. Il est possible de réduire le risque de contracter le VPH grâce à l’utilisation de protection lors des relations sexuelles, mais le risque persiste puisque le VPH se propage sur la peau et près des organes génitaux. [1]

Existe-t-il un test pour l’infection VPH ?

Les femmes âgées de 30 ans et plus peuvent savoir si elles ont contracté un VPH à risque élevé grâce à un test de dépistage du VPH. Le test se déroule de la même manière qu’un test Pap et coûte environ 100 $. Les résultats sont obtenus durant les deux semaines suivantes. Il est nécessaire de demander à votre médecin de vous faire passer le test puisqu’il ne fait pas partie des examens de routine. Il existe plusieurs types du VPH et comme mentionné ci-dessus, certains de ces types peuvent causer un cancer, par exemple au col de l’utérus. Nous recommandons que toutes les femmes âgées de 30 ans et plus fassent le test du VPH plutôt que le test Pap puisque les résultats sont plus précis.

Il n’y a pas de test de dépistage du VPH pour les hommes. L’homme apprendra qu’il a contracté le VPH lors des traitements des symptômes, comme des verrues génitales ou un cancer relié au VPH (la tête, le cou, la gorge, la langue, l’anus ou le pénis). Lorsque le patient est en couple, nous assumons que son partenaire sera également infecté, puisque
le VPH se propage facilement.


Il n’y a pas de traitements contre le VPH puisque le système immunitaire peut combattre l’infection. Cependant, une infection du VPH qui persiste et pose un risque élevé peut engendrer des anormalités au col de l’utérus et augmenter le risque de développer un cancer de celui-ci. Les résultats du test de dépistage du VPH en plus du dépistage cytologique du col utérin (l‘examen des cellules sous le microscope) permettent de déterminer plus rapidement la présence ou l’absence d’un cancer du col de l’utérus chez les personnes à risque élevé, ainsi de pouvoir rassurer les femmes à risque faible. Grâce à
ce test, il est possible de réduire le nombre de dépistages ainsi que des colposcopies chez les femmes qui ont reçu un résultat léger lors du dépistage cytologique du col utérin ou qui ont été traitées pour des cellules anormales. Si passer un test de dépistage du VPH vous intéresse, vous pouvez le demander à votre médecin la prochaine fois que vous
faites un test Pap.

Le test de dépistage du VPH utilise le même échantillon de cellules qu’un dépistage cytologique du col utérin. Au laboratoire, les cellules seront examinées pour des traces d’une infection du VPH.

Pour davantage d’informations sur le VPH, visitez Faits sur the VPH.

 

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Faits sur le VPH
  • Le sigle VPH signifie virus du papillome humain.
  • Il existe 100 variations du virus et plus de 40 sont transmissibles sexuellement.
  • Le virus cause 99,4 % des cancers du col de l’utérus et 100 % des verrues génitales.
  • 80 % des personnes actives sexuellement vont contracter le VPH et il n’y a habituellement pas de symptômes.
  • C’est un virus qui se contracte grâce aux contacts peau à peau, qui est très contagieux et qui se propage lors de relations sexuelles.
  • On définit relation sexuelle par les activités qui se déroulent en dessous de la ceinture.
  • Les condoms réduisent la propagation du VPH, mais leur protection n’est pas infaillible puisqu’ils ne protègent pas toute la peau des organes génitaux.
  • Il ne prend qu’un partenaire sexuel infecté dans votre vie pour contracter le VPH.
  • Il existe deux vaccins contre le VPH. Gardasil protège contre les deux types les plus communs du VPH et responsables de cancers génitaux et anaux (les VPH 16 et 18) ainsi que les types associés aux verrues génitales et anales (les VPH 6 et 11). Cervarix protège contre les deux types du VPH qui causent le cancer du col de l’utérus (les VPH 16 et 18).
  • Dès qu’une personne qui a un utérus a 21 ans, elle devrait faire un test Pap, avec ou sans le test de dépistage du VPH, car il s’agit de la seule manière de détecter des anormalités qui pourraient mener, plus tard, à un cancer du col de l’utérus.
  • Statistique Canada a déterminé que chaque année, 1052 femmes sont diagnostiquées avec un cancer du col de l’utérus et 581 d’entre elles vont en décéder. 220 autres femmes décéderont d’un cancer de la vulve ou du vagin.
  • Il existe deux vaccins contre le VPH, Gardasil protège contre les deux types les plus communs du VPH et responsables de cancers génitaux et anaux (les VPH 16 et 18) ainsi que les types associés aux verrues génitales et anales (les VPH 6 et 11). Cervarix protège contre les deux types du VPH qui causent le cancer du col de l’utérus (les VPH 16 et 18).
  • Dès qu’une personne qui a un utérus a 21 ans, elle devrait faire un test Pap, avec ou sans le test de dépistage du VPH, car il s’agit de la seule manière de détecter des anormalités qui pourraient mener, plus tard, à un cancer du col de l’utérus.
  • Statistique Canada a déterminé que chaque année, 1052 femmes sont diagnostiquées avec un cancer du col de l’utérus et 581 d’entre elles vont en décéder. 220 autres femmes décéderont d’un cancer de la vulve ou du vagin.

Le VPH en résumé

    • Votre première expérience sexuelle vous met à risque de contracter le VPH.
    • Il existe toujours un risque de contracter le virus même s’il y absence de pénétration, car il y a d’autres contacts peau à peau.
    • Être infecté du VPH ne signifie pas qu’il y a eu infidélité ou promiscuité sexuelle.
    • Si vous contractez un VPH à risque élevé, ni vous ni votre partenaire aurez besoin de traitements. Cependant, si votre dépistage cytologique du col utérin détecte des cellules anormales et la présence d’un VPH à risque élevé, il se peut que vous passiez d’autres tests.
    • Un bon système immunitaire peut vous aider à combattre l’infection.
    • Fumer peut rendre difficile pour le corps de se battre contre l’infection.
    • Il peut prendre 12 à 18 mois pour combattre l’infection.
      • Le sigle VPH signifie virus du papillome humain.
      • Le VPH est très contagieux puisqu’il se propage à travers des contacts peau à peau se déroulant en dessous de la ceinture.
      • L’utilisation d’un condom ne protège pas complètement du VPH, car il ne protège pas l’entièreté des régions génitales. [2]
      • Un fait très important et souvent oublié est que les hommes sont autant affectés par les femmes par le VPH, alors il est important de les inclure dans l’éducation et les efforts pour contrer le VPH. [2]
      • Les taux les plus élevés d’infection se trouvent chez les jeunes de moins de 25 ans. [3]
      • Les VPH 6 et 11 causent des verrues génitales, tandis que les VPH 16 et 18 peuvent causer de nombreux cancers et presque l’entièreté des cancers du col de l’utérus. Il existe des vaccins contre ces types du VPH. [2]
    • 40 % à 80 % des cancers anogénitaux (l’anus, la vulve, le vagin et le pénis), ainsi que 47 % à 70 % des cancers oropharyngés (la tête, le cou, la gorge et la langue) sont causés par le VPH. Les cancers de la bouche et des voies respiratoires peuvent prendre plusieurs années avant d’apparaître, souvent causés par le VPH qui sommeillait, à la suite d’une relation sexuelle orale non protégée. [2]
    • Le virus peut sommeiller dans le corps humain pour une trentaine d’années, ce qui signifie que des personnes de tous âges peuvent être infectées par le VPH. [4]
    • La prévalence du cancer anal, que nous croyons souvent causé par le VPH, a doublé lors des 25 dernières années. [3]
    • 80 % des personnes actives sexuellement vont contracter le VPH. [1]
    • Le VPH peut être détecté et prévenu avant qu’il se transforme en cancer du col de l’utérus. [4]
      • À travers le pays, de nombreuses familles sont touchées par le VPH. Chaque année, environ 3000 Canadiens sont diagnostiqués par un cancer relié au VPH. [5]
References

HPV and Cancers.

  1. Walboomers JMM et al.,1999. Human papillomavirus is a necessary cause of invasive cancer worldwide. Journal of Pathology, 189 (1), 12–19.
  2. Li N et al., 2011. Human papillomavirus type distribution in 30,848 invasive cervical cancers worldwide: variation by geographical region, histological type and year of publication. International Journal of Cancer 128, 927–935.
  3. Bosch FX et al., 2008. Epidemiology and natural history of human papillomavirus infections and type-specific implications in cervical neoplasia. Vaccine 26 (10), K1-16.
  4. Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ). (2013). Les infections au virus du papillome humain (VPH) et le portrait des cancers associés à ces infections au Québec. Taken from: https://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1709_infecVPHPortrCancersAssoInfecQc.pdf

How Do I Get HPV?

  1. Winer RL et al., 2003. Genital human papillomavirus infection: incidence and risk factors in a cohort of female university students. American Journal of Epidemiology 157 (3), 218-226.

HPV in Summary.

  1. Canadian Partnership Against Cancer. (2014). The 2014 Cancer System Performance Report. Toronto: Canadian Partnership Against Cancer. Taken from: https://www.cancerview.ca/idc/groups/public/documents/webcontent/sp_report_2014.pdf
  2. Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ). (2013). Les infections au virus du papillome humain (VPH) et le portrait des cancers associés à ces infections au Québec. Taken from: https://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1709_infecVPHPortrCancersAssoInfecQc.pdf
  3. The Society of Obstetricians and Gynecologists of Canada (SOGC). Incidence and prevalence of HPV in Canada. Taken from: https://www.hpvinfo.ca/health-care-professionals/what-is-hpv/incidence-andprevalence-of-hpv-in-canada
  4. Facts about HPV. https://www.mcgill.ca/hitchcohort/hpvfacts#LIFETIME
  5. Bruni L, Barrionuevo-Rosas L, Albero G, Aldea M, Serrano B, Valencia S, Brotons M, Mena M, Cosano R, Muñoz J, Bosch FX, de Sanjosé S, Castellsagué X. ICO Information Centre on HPV and Cancer (HPV Information Centre). Human Papillomavirus and Related Diseases in Canada. Summary Report 2014-12-18